Impressions d'une membre australienne : Conférence de l'Alliance LGB, Londres, Royaume-Uni, 2023
Conférence de la LGB Alliance UK, Londres, 27 octobre 2023.
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Un membre australien a assisté à la conférence de la LGB Alliance UK à Londres ; voici quelques-unes de ses impressions.
La conférence était très bien organisée et a attiré un grand nombre de participants, environ 600 personnes, dont un petit nombre venant de l'extérieur du Royaume-Uni. Il y avait un fort sentiment d'appartenance à une communauté et d'accomplissement de quelque chose ensemble. De nombreux jeunes étaient présents - plus que les années précédentes, apparemment - et le grand foyer abritait de nombreux stands de personnes (principalement des femmes) issues de l'ensemble du spectre politique et d'organisations clés travaillant dans le domaine de l'égalité des sexes. La journée s'est terminée par une discothèque dans ce même foyer, avec de la musique des années 70 et 80.
La conférence s'est déroulée sous la forme de sessions plénières successives, sans sessions parallèles. Personnellement, j'ai trouvé cela dommage, car il n'y avait pratiquement pas d'espace pour que les participants puissent s'engager dans des conversations soutenues en petits groupes, en dehors des pauses.
Les sessions du matin ont donné lieu à des témoignages instructifs et souvent émouvants sur ce qui se passe dans les écoles et sur les lieux de travail (y compris le National Health Service [NHS], qui est le plus grand employeur d'Europe et le cinquième au monde). Les nouvelles ne sont pas encourageantes dans l'ensemble, mais les preuves de la riposte le sont. Plus tard dans la journée, quelques personnalités ont pris la parole, dont Simon Fanshawe, cofondateur de Stonewall qui a quitté l'organisation sur la question de l'identité de genre, et l'orateur principal était l'humoriste, dramaturge et journaliste Andrew Doyle. L'universitaire australienne Holly Lawford-Smith a également pris la parole dans l'après-midi.
Malheureusement, de mon point de vue, Holly faisait partie d'une petite minorité de quatre orateurs féminins dans une conférence dominée par des orateurs masculins, même si la plupart des présidents étaient des femmes. Dans une organisation cofondée et largement dirigée par des femmes, le programme ne semblait pas trouver le bon équilibre.
Un autre inconvénient pour moi est que les diverses conversations que j'ai pu avoir au cours de la journée m'ont donné l'impression que le « vaisseau mère » et d'autres activistes « critiques à l'égard du genre » au Royaume-Uni ne comprennent pas le contexte australien aussi bien qu'on aurait pu le supposer. Cela m'a surpris. Il est clair que nous devons améliorer notre dialogue avec LGB Alliance UK et officialiser nos délégations à leurs conférences dans la mesure du possible. Je me réjouis d'y participer à l'avenir.