La Haute Autorité de Santé capturé par le militantisme Trans

LGB Alliance France est profondément déçue par les orientations proposées par la Haute Autorité de Santé (HAS) concernant les personnes transidentifiées. Ce projet, qui ambitionne de créer un « service public » pour les transitions de genre, s'écarte dangereusement des approches prudentes adoptées par des pays comme la Suède, la Finlande ou le Royaume-Uni. Alors que ces nations mettent en avant la priorité de l'accompagnement psychologique et appellent à une réévaluation critique des données scientifiques, la HAS favorise une affirmation de genre quasi systématique sans considération suffisante des conséquences à long terme sur la santé physique et mentale des individus concernés. Comme le rapporte un article récent du Figaro (« La Haute Autorité de Santé veut un accès gratuit à la transition de genre pour tous à partir de 16 ans », 12 décembre 2024), cette initiative inclut la gratuité des traitements dès l'âge de 16 ans, ce qui soulève des inquiétudes supplémentaires.

En particulier, LGB Alliance France s'inquiète du manque de prudence envers les mineurs. Faciliter l'accès aux traitements hormonaux dès l'adolescence, voire plus tôt, est une décision grave et irréversible qui ne tient pas compte des alertes internationales sur l'impact de telles interventions. La HAS semble ignorer non seulement les témoignages croissants de dé-transition mais aussi les risques inhérents à des décisions prises à un âge où l'identité personnelle n'est pas encore pleinement formée. Nous estimons que la priorité devrait être de protéger les jeunes en leur offrant un espace pour explorer leur identité librement et sans pression extérieure.

LGB Alliance France appelle à une révision complète de ces recommandations. Nous demandons un engagement clair envers la transparence et une consultation publique incluant une diversité de perspectives, ainsi qu'un renforcement de l'accompagnement psychologique comme première ligne de soutien. La France doit s'inspirer des meilleures pratiques internationales pour garantir que les interventions médicales soient basées sur des preuves solides et un profond respect des individus, en particulier des plus vulnérables.